Tout d’abord, chers lecteurs, mes excuses. J’ai été [très] absente sur le blogue dernièrement pour différentes raisons (fin de session, récupération de mon énergie après fin de session, encore un peu de sommeil après la fin de session… c’est dur la vie d’étudiante!!). Pour me faire pardonner, dites-vous que c’est pour le mieux parce que j’ai eu le temps de cogiter plein d’idées pour le blogue dont vous pourrez profiter pendant l’été. De plus, ayant un surplus de temps en inventaire, les entrées se feront plus régulières! Yay!
Passons aux choses amusantes maintenant!
Il y a de cela un mois, le 25 avril plus précisément, je suis allée avec mon père à la foire d’art contemporain Papier14 à Montréal dans le Quartier des spectacles. Il s’agissait de la septième édition mais d’une première pour moi, et quelle belle découverte! Papier14 est en fait une foire d’art contemporain réunissant galeristes et artistes à travers le Canada autour du thème du papier. Œuvres construites en papier, photographies ou dessins présentés sur papier ou encore qui parle du papier, tout y était. J’ai trouvé qu’il s’agissait d’une superbe opportunité pour découvrir des artistes et des galeries de ma ville et de mon pays qui m’étaient inconnus. Dans un monde où l’on a une soirée libre une fois par deux semaines, le fait de réunir tout ce beau monde mais surtout tout ce bel art en un seul endroit et une seule soirée est magnifique, éducatif et surtout très pratique. Bref, j’ai adoré mon expérience!
Lors de ma visite, une artiste a particulièrement attiré mon attention. Il s’agit d’Erika Dueck, artiste visuelle manitobaine qui a gagné plusieurs prix et fut exposée à Toronto, Montréal, New York et même à Rome! L’oeuvre dont je veux parler aujourd’hui est sa construction de papier, de carton, de miroirs par techniques mixtes qu’est Ephemeral Mind (2014). L’oeuvre en elle-même est tout à fait fascinante à observer. Il s’agit, littéralement, d’un autre monde miniature en papier et en carton. J’ai tout de suite été attirée par cette oeuvre fascinante et ce fut réellement mon coup de coeur de la soirée.
Encore plus fascinant : l’explication de la démarche de l’artiste. Selon le guide de la foire remis sur contribution volontaire et comme le titre en fait foi, cette oeuvre a pour but de conceptualiser le fonctionnement de la mémoire et du cerveau. L’artiste tente de mettre en image la manière dont elle s’imagine la gestion des souvenirs, elle tente de montrer comment la mémoire est un immense entrepôt dans lequel les souvenirs peuvent être perdus et entassés sous d’autres boîtes et dossiers plus récents. Ce qui est intéressant, selon moi, est d’observer le rapport entre la fragilité et l’éphémérité du matériau et du sujet simultanément. En effet, la brillance et la délicatesse du papier permettent de mettre en perspective l’éphémérité et la beauté fragile de la mémoire humaine.
Je vous laisse sur un vidéo qui nous fait sentir la beauté de cette oeuvre.
L'histoire de l'art pour les nuls 
Mes notes de physique du secondaire doivent être cachées quelque part là-dedans… Cachées loin loin loiiinnn… Coup de cœur aussi pour cette oeuvre 🙂
haha physique, chimie, mathématique, loin loin dans les tablettes 😛 c’est vraiment une oeuvre fascinante, autant que le cerveau humain!